encore a cet astre 
Espèce de soleil! tu songes:­Voyez-les, 
Ces pantins morphinés, buveurs de lait d'anêsse 
Et de café; sans trêve, en vain, je leur caresse 
L'échine de mes feux, ils vont étiolés!­ 

­Eh! c'est toi, qui n'as plus que des rayons gelés! 
Nous, nous, mais nous crevons de santé, de jeunesse! 
C'est vrai, la Terre n'est qu'une vaste kermesse, 
Nous hourrahs de gaîté courbent au loin les blés. 

Toi seul, claques des dents, car tes taches accrues 
Te mangent, ô Soleil, ainsi que des verrues 
Un vaste citron d'or, et bientôt, blond moqueur, 

Après tant de couchants dans la pourpre et la goire, 
Tu seras en risée aux étoiles sans coeur, 
Astre jaune et grêlé, flamboyante écumaire! 

       Dicho sea al pasar (pero es un paso privilegiado),  
en 1911 Marcel Duchamp hizo un dibujo para este  
poema, de donde habría de salir su Nu descendant un  
escalier Normalísima secuencia patafísica.
 

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